The American Dissident: Literature, Democracy & Dissidence


Marie-Helene Sarrasin, responsable des dossiers, Main Blanche,
revue des etudiants et etudiantes en etudes litteraires de l’UQAM

C'est incroyable et tellement triste la grande quantité de gens de lettres et d'universitaires qui préfèrent le grand silence à la vérité !  Marie-Hélène Sarrasin a exprimé une étincelle de curiosité puis le blah blah de reniement typique !  Quel modèle merveilleux pour les étudiants de l'UQAM, n’est-ce pas ? ! !  Il faut surtout les convertir en bons fonctionnaires de lettres et surtout ne pas les présenter à d’autres possibilités et d'autres idées, n'est-ce pas Madame la Responsable ?  Puis pour fermer la porte sur la critique, tout ce qu'il faut c'est désigné l'écriture du critique "médiocre."  Que c'est facile !  N'est-ce pas, Madame la Responsable ?  Ah, que j'aime bien son titre, c'est tellement kafkaïen.

 
Cher Marie-Helene Sarrasin,
Voici une idee pour un dossier inedit et sans doute unique:  Pour la democracie et la litterature, la critique dans tous les sens est de
prime importance.  Cependant, le milieu litteraire quebecois n'accepte aucunement qu'on le critique.  Il reagit moyennant le silence
absolu et/ou l'ostracisme pur et simple vis-a-vis de tous ceux qui osent le faire.  Vos etudiants peuvent faire des tests pour tater les
eaux et corroborer cette hypothese. Moi, j’aimerais bien vous aider avec ce dossier.  Vous pourrez commencer par l’introduction a
vos etudiants de mon site Web (la page consacree au Quebec litteraire).  www.theamericandissident.org
Si vous voulez de plus amples renseignements ou avez des questions, svp contactez-moi.
Au plaisir,
G. Tod Slone, PhD, prof sur la liste noire, redac’chef pas tres aime au Quebec
The American Dissident
1837 Main St.
Concord, MA 01742

 

Date:  Sun, 28 Aug 2005 21:59:25 -0400
From:  mainblanche@uqam.ca
To:  "George Slone" <todslone@yahoo.com
Subject:  Re: Dossier unique

Bonjour,
pourriez-vous svp me détailler un peu ce que vous voudriez monter comme
dossier? avez-vous déjà des textes?

merci et au plaisir de vous lire,
Marie-Hélène Sarrasin,
Main Blanche

 

Date:  Tue, 30 Aug 2005 03:37:47 -0700 (PDT)
From:  "George Slone" <todslone@yahoo.com> 
Subject:  Dossier unique
To:  mainblanche@uqam.ca

En fait, mes textes se trouvent sur mon site web.  Quelque-uns ont ete publies par Steak Hache, Le Quebecois, et Moebius.  A propos, j'ai un doctorat de l'universite de Nantes (France).
Au plaisir,
G. Tod

 
Date:  Tue, 30 Aug 2005 03:26:27 -0700 (PDT)
From:  "George Slone" <todslone@yahoo.com>
To:  mainblanche@uqam.ca

Bonjour,
En fait, le dossier c'est la partie de mon site web consacree au Quebec litteraire (www.theamericandissident.org colonne de gauche).  Pourquoi ne pas introduire vos etudiants a ce site?  S'il y a une faussete ou une diffamation quelconque, il faut tout simplement me la signaler et je l'enleverai tout de suite.  Si la critique dure n'est pas permis vis a vis du milieu litteraire quebecois comme c'est evident aujourd'hui vu mes experiences surtout au Festival International de la Poesie de Trois-Rivieres, comment ce milieu et son produit peuvent-ils s'ameliorer?  A propos, apres 55 editeurs quebecois contactes sans succes aucun, j'ai finalement reussi a interesser un editeur americain a publier mes critiques en edition bilingue. 
Au plaisir,
G. Tod Slone

 

Date:  Wed, 28 Sep 2005 01:16:49 -0400
From:  mainblanche@uqam.ca
To:  "George Slone" <todslone@yahoo.com>
Subject:  www.theamericandissident.org

Monsieur George Tod Slone,

J’ai bien reçu votre cordiale invitation à visiter votre site web. J’ai d’abord été très surprise de l’attention toute particulière que vous
portiez à mon égard (je suis quand même en tête de liste!). Je me suis donc pressée pour mettre de côté mes fonctions de fonctionnaire
et explorer l’espace tout particulier où vous dépeignez les failles du milieu littéraire québécois. Il faut dire que l’accumulation de noms
familiers m’a fait me questionner sur le «pourquoi» de vos nombreux refus de publication.

La lecture de ce que vous appelez des poèmes m’a fait l’effet d’une révélation. Si certains poètes ont, selon vos dires, salué à prime
abord vos écrits, moi, rien ne me pousse à le faire. Mais, rassurez-vous, je tâcherai de vous démontrer «précisément où [vous] aviez
tort au lieu de tout simplement [vous] dépeindre comme un niaiseux.», car loin de moi l’idée de «tuer le messager» comme vous le
faites avec toutes ces personnes listées sur votre site.

En lisant ce que vous appelez des poèmes, donc, j’en suis venue à comprendre les nombreux refus de vos textes. Et si vous aviez
laissé au responsable des dossiers le temps (que je ne suis pas, soit dit en passant) de vous répondre, je souhaite très fortement
qu’il fût de votre avis; le fait est que ce que vous nous demandez de considérer comme un «style d’écriture fautif et douteux» est
précisément cela. Si les poèmes ne sont pas «des demandes de subventions», ils ne sont pas non plus exclusivement des
demandes de subversions.

Oui, la poésie peut inviter «la contestation, la polémique, le débat, et la pensée»; criez haut et fort si vous voulez votre indignation,
mais, de grâce, n’appelez pas vos crises des poèmes! Il y a une distinction à faire entre la censure et le refus de vos textes. Il y a
un grand canyon entre avoir peur de vos idées et ne pas publier un ramassis de médiocrités.

Monsieur, personne ne brime votre liberté d’expression. Je crois que vous l’avez largement montré en nous démolissant tous les uns
après les autres. C’est néanmoins déplorable qu’un fervent critique ne puisse accepter la critique. Cessez de vous en prendre au
Québec entier parce que vos textes sont mauvais. S’il fallait accepter tous les textes sous prétexte d’être pour la liberté d’expression,
ça deviendrait n’importe quoi. Exprimez-vous tant que vous le voulez, mais ne vous attribuez pas le mot «poète» si facilement. Parce
que, comme vous le dites vous-même, vous «lutte[z] et [...] dénonce[z] [...] si futilement» que vous n’avez rien de la profondeur du
poète. Et si je ne m’abuse, ce que vous définissez comme futile est, au sens propre du terme « dénué de valeur». C’est donc vrai
que dans ce que vous écrivez, «la poésie fout le camp».

Vous voyez, je sais reconnaître la vérité où il y en a!

Cela dit, si je déduis, du fait que vous habitez aux États-Unis, la
conclusion que vous avez découvert Main blanche par l’entremise du site web, il me semble que vous ayez oublié un premier détail.
Car si vous avez parfaitement su lire mon nom, vous avez omis de lire que « la revue Main blanche est une initiative étudiante qui
offre un espace privilégié de création aux étudiantes et étudiants de l'Université du Québec à Montréal, principalement en études
littéraires», message pourtant écrit dans la même langue que vos reproches faits à mon égard.
Deuxièmement, je voudrais spécifier que nous répondons le plus assidûment possible à tous ceux et celles qui nous écrivent.
Cependant, la plupart d’entre eux dénotent leur inquiétude tout autrement que par des insultes sur internet. Mais, bien sûr, loin de
moi l’idée de vous brimer dans vos choix d’expression.

Ainsi, two thumbs up pour le polémiste anti-marketing qui voulait
commencer son fameux dossier par l’introduction à son site web! Continuez à creuser votre tombe, comme vous le dites, vous
finirez bien par vous tuer à l’ouvrage!

Marie-Hélène Sarrasin
Responsable de la section création de la revue Main blanche

Post-scriptum : Veuillez considérer cette lettre comme une réponse qui ne demande aucune réplique. Prenez plutôt vos loisirs à
parfaire votre écriture, cela vaut mieux. 


Date:  Thu, 29 Sep 2005 11:23:41 -0700 (PDT)
From:  "George Slone" <todslone@yahoo.com
Subject:   www.theamericandissident.org
To:  mainblanche@uqam.ca
Madame la Responsable,
Hmm… un peu Kafkaesque ce titre, non ?  Et pour la mediocrite, je vois bien qu’elle t’a incite a  ecrire plus de deux pages ! 
Tout d’abord, il n’est pas question de la valeur ou du manque de valeur de mes textes.  Tristement tu sembles ne pas etre capable de comprendre une phrase simple.  Il est plutot question du refus categorique du debat et de la critique de la part de l’intelligentsia quebecois… dont tu fais ou feras partie integrale.  La page consacree au milieu litteraire quebecois que tu as examinee est temoin de ce refus.  Toi, tu refuses de le voir ainsi.  Et quand quelqu’un refuse de voir, on ne peut rien.  Et bien, on peut toujours critiquer !
A propos, le debat est tres cher a la democratie.  Evidemment, tu entres dans le debat avec moi, mais non pas de bon gre.  Tu n’es sans doute pas donc partisane de la democratie.  Tu preferes plutot l’autocratie des mandarins litteraires quebecois.  Et pourquoi ?  Evidemment car ils te nourrissent bien et t’ont carrement endoctrinee... c’est leur boulot, non ?  Mais ou sont alles les ideaux et principes d’antan, Madame la Responsable ?  Droit a la poubelle quand on a decouvert la titularite de fac et les subventions d’Etat !

« La lecture de ce que vous appelez des poèmes… » Ah, une critique de mes textes !  Mais as-tu une definition du mot « poeme » qui exclut automatiquement « ce que » j’appelle « des poemes » ?  Si oui, montre-la moi, stp !
Au Quebec, tristement, la clarte dans l’_expression a foutu le camp… surtout dans la poesie.  Toutefois, il y a Raymond Levesque qui fait exception a cette regle imposee par les oligarques qui preferent que les poetes se taisent et ne disent pas grand-chose dans leurs textes.  Ah, mais oui, ce sont quand meme des textes tellement beaux ou plutot precieux (Moliere !). 
Il faut donc que ton premier precepte pour ce qui constitue un texte ou poeme soit le manque de clarte, alors que le deuxieme soit la surabondance du precieux. 
Du fait que ton nom figure sur mon page avant que d’autres noms ne veut rien dire.  Je l’ai mis la ou il est du fait que tu as illustre le point SILENCE.  D’ac, tu reponds maintenant.  Peut-etre que je ferai des changements de ce fait.  Tout de meme, une reponse d’endoctrine est plutot rare d’apres mes experiences.   Bravo donc a toi !
Pour ce qui concerne la tuerie des messagers quebecois (Touche pas a nos icones !!!), je ne le fais pas.  Oui, de temps a autre j’utilise des termes comme poeticailleux et scribouilleur. Oui, il faut que je les efface.  Il est toujours mieux de critiquer les idees point par point que de denoncer les critiques comme tu le fais.  « Mediocrite ! »  Tout de meme, tes messagers se suicident.  Ils n’ont pas besoin de mon flingue.  Je ne les appelle pas niaiseux en principe.  Je les montre comment ils sont moyennant leur propres mots. J’ai garde tous les courriels, comme tu vois bien, en tant que preuves.  Mais les preuves ne vous interessent pas ! 
Oui, ces poetes m’ont bel et bien salue! A titre d’exemple regarde les courriels de Poupart! Lui allait me publier !  Que dis-tu la-dessus ?  Mais tu trouveras quelque chose surement !  Demande ces poetes au lieu de si facilement tomber dans le doute !  Oui, que j’aimerais bien lire leurs reniements ! Mais ils ont salue non seulement mes textes, mais egalement mon courage… etonnant selon eux.  Ils ont tellement l’habitude de la fermer que de voir tout d’un coup un gars qui n’a pas cette habitude.. les ont tout simplement etonnes.  Oui, madame, c’est ca le mot.  Lire mon journal de Festival de poetes a bouche cousues de Trois-Rivieres !  Evidemment, le fait que moi j’ai ose critiquer droit devant les grands patrons de la poesie rend ces poetes laches. Et c’est ca qu’ils n’aiment pas !  Toi, madame, tu ne comprendras jamais… car tu n’oseras jamais !  Tu ouvres ta bouche et on te nourrit.  Tu ne questionnes pas, tu ne mets jamais au defit !  Je connais tres bien ton type. 
Regarde les citations sur cette page web, Madame.  Ce sont des citations de vedettes litteraires qui soutiennent clairement mes propos !  Ah, j’ai oublie que tu as un probleme avec la clarte. Et oui, et tu choisis d’ignorer la pertinence et la force de ces citations. C’est triste.  Je prefere le tombeau litteraire mille fois a la ou tu te trouves mentalement ! 
Il est incroyable que tu puisses examiner cette page web et dire « Monsieur, personne ne brime votre liberté d’_expression. »  M. Bellemare la bel et bien fait.  T’as pas pige ?  Et il continue a le faire… et non seulement a mon egard !  Il l’a fait avant moi et il le fait apres moi.  Mais on te nourrit bien… donc pas question de voir cela, n’est-ce pas Madame ? 
La faute criarde dans ta critique (dans ton esprit), c’est que tu ne cites pas d’exemples precis. Moi, je le fais toujours.  Pour Bellemare, j’ai cite par exemple la lettre qu’il a circulee interdisant a tout poete invite de participer a d’autres lectures ou manifs. Ca, Madame la Responsable, s’appelle bloquer la liberte d’_expression.  Mais toi, tu refuses toujours de croire ! Je dis toujours a mes etudiants (et oui, je suis universitaire et j’ai un doctorat de l’universite de Nantes ; et je dis ceci car evidemment tu admires les titres et badges).  Prends une idee ou un texte et fait ta critique, ligne par ligne. Dis-moi precisement la sur cette page Web ou j’ai precisement tort.  Prouve que Bonenfant et Bourgeois n’ont pas ecrit ce que je dis qu’ils ont ecrit.  Mais toi tu ne le feras pas.  Tu preferes tuer le messager en lui disant qu’il n’arrive pas a ecrire en quebekoue.  Pas tres original ni brillant, Madame la Responsable. 
« Cessez de vous en prendre au Québec entier parce que vos textes sont mauvais. »  N’oublie pas que j’ai loue Jack Drill de Steak Hache !  Et lui fait partie du milieu quebecois. Ah oui, touche pas a nos idoles quebekoues !

« Touche pas a nos icones » (un de mes textes publies dans Le Quebecois qui va publier Claude Jasmin)!  C’est ca le Quebec d’aujourd’hui.  Et moi j’ai eu le culot de faire le contraire. Mais en connaissant ces icones personellement ou par courriel, comment faire autrement ?
Encore, te voila disant que mes « textes sont mauvais. »  Tu n’arrives pas a saisir ce que j’ai ecrit sur cette page Web vis-à-vis de tuer le messager et d’ignorer completement son message.  C’est une tactique minable archibanale de ceux au pouvoir. Dommage que tu ne comprennes meme pas ce fait.  
« C’est néanmoins déplorable qu’un fervent critique ne puisse accepter la critique. »  Ah, mais tu m’appelles « critique » maintenant !  Merci, Madame la Responsable. C’est un grand compliment (piropo)que tu me donnes. Mais oui, je l’accepte !  Or, contraire a vous aut’ j’y reponds point par point avec logique et d’exemples precis pour soutenir les points faits.  Ca tu ne l’as pas fait. 
Je ne saisis pas la logique dans cette phrase :  « Parce que, comme vous le dites vous-même, vous «lutte[z] et [...] dénonce[z] [...] si futilement» que vous n’avez rien de la profondeur du poète. »  Alors, pour avoir la « profondeur du poete » il faut reussir, devenir vedette subventionnee ?  Bizarre ta logique. Alors, je n’ai pas donc selon toi la « profondeur du poete » ?  Oh la la.  C’est bien ca.  Si toi, tu as cette « profondeur », ben oui, je dois avoir autre chose.  La on est surement d’ac.  Appelle-moi poete charretier, si ca te plait. Mais comme tu sais, ou j’espere que tu le sais, beaucoup d’artistes, poetes compris, ont pratique leur art « si futilement. »  Van Gogh, pour en citer un grand ! 
La verite n’est jamais « insulte » !  Ceux qui ne veulent pas entendre la verite l’appellent ainsi.
« Post-scriptum : Veuillez considérer cette lettre comme une réponse qui ne demande aucune réplique. Prenez plutôt vos loisirs à
parfaire votre écriture, cela vaut mieux. »  Ah, mais oui, Madame la Responsable, surtout evitons le debat… reponse pas necessaire !

Alors, pour toi, je prendrai mon temps pour ameliorer mon affreux francais. Mais toi (prof ou etudiant ou tout simplement fonctionnaire
de lettres ou les deux ou les trois), je suggere que tu ne prennes pas ton temps pour ameliorer ton sens de logique et de raisonnement
et que tu ne prennes pas ton temps non plus a etudier les principes de la democratie. 

Ce qui est vraiment triste, Madame la Responsable, c’est que toi et d’autres comme toi assurerent que les etudiants et autres jeunes
soient ecartes de mes idees, que vous ne leur donnerez meme pas l’opportunite de les examiner et de decider pour eux-memes si
ce sont d’idees valables ou non. Damner mes idees sous pretexte qu’elles forment une espece de publicite pour mon site web et revue
litteraire c’est idiot. Publierais-tu mes idees en forme d’essai (en fait la page se trouve en cette forme) ?  Bien sur que non !  Et pouquoi
pas ?  Car tu detestes le libre echange d’idees, de toutes idees.  Et c’est precisement cela qui est triste. 

Enfin, si t’aimes pas mes poemes, soit.  Or, pourquoi le tout Quebec refuse le texte en forme d’essai qui constitue la page Quebec de
mon site ?  Et si l’ecriture est si fautive, que dire des idees, calisse ?!!  Et pourquoi ne pas citer quelques exemples precis des fautes
commises ?  Oui, on jette mes idees a la poubelle car ELLES VOUS IMPLIQUENT ! Et vos textes, Madame.  Ou puis-je les consulter ? 
Ce sont aussi des « mediocrites » ?  A propos, t’es pas un peu xenophobe peut-etre… antiAmerlo primaire ?
Evidemment, toi tu as une autre definition de ce que c’est d’etre poete.  Pour moi, etre poete, c’est surtout avoir le courage de parler haut (et dans les textes), de critiquer la minable societe qui nous entoure et essaie de nous noyer dans ses hypocrisies et faussetes.  Etre poete, c’est surtout chercher la verite et d’ecrire ce qu’on decouvre.  C’est Villon ca… et non pas Beausoleil !  C’est Levesque et Falardeau ca et non pas Brassard et Bonenfant !
Pour toi, sans doute, etre poete c’est tout simplement ecrire de la poesie selon les regles rigides dictees par les oligarches (defense de critiquer !).  Etre poete, pour toi, c’est surtout parler en rond litteraire, avaler les diktats literaires, et faire des courbettes devant les mandarins y compris les editeurs et vedettes poetes soutenues par l’Etat (les oligarques a piasses !) et la machine en general. 

Vous voyez, Madame, c’est pour cela que mes textes seront toujours pour toi « mediocres »… et vice et versa. 
Au plaisir,
G. Tod
PS:  Voici une belle citation qui soutient ma vision vis-a-vis de la tienne.  Je l’ai trouvee aujourd’hui dans Le Monde (France).  "Le talent de vérité", une puissante réflexion d'Egon Friedell (traduit par Jean Launay) sur le métier de poète : un "artisan doué" ?
Elle est de 1910, mais n'est-elle pas aussi d'aujourd'hui ?
"Les poètes de profession ne sont pas tous des poètes. Ils écrivent de beaux poèmes et des drames intéressants, mais leurs poèmes et leurs drames sont souvent froids. Nous donnons à leurs travaux la note très bien et nous passons à autre chose. La raison en est toujours que ce qu'ils écrivent n'exprime précisément que cela : ils écrivent.  Derrière, il n'y a rien. Il existe, il est vrai, une théorie très connue selon laquelle l'art, pour être vraiment de l'art, doit trouver sa fin en lui-même ; il n'a pas d'autre raison d'être et il suffit qu'en tant que forme… »