The American Dissident: Literature, Democracy & Dissidence


Censuré par Le Devoir

Fuck you, yankee...
          —Louis Hamelin, chroniqueur du Devoir

 

Le Devoir m'a censuré car j’ai osé critiquer l’hagiographie présentée par Martine LeTarte, collabo du journal.  Contraire à l'opinion de cette journaliste, le PDG Mondial de la Poésie, Gaston Bellemare, n'est pas du tout un saint !  C’est un autocrate !  Voici le texte censuré et la piteuse réponse du Devoir: 
Honte à Martine LeTarte, qui écrit aveuglément cette hagiographie bellemaresque ! Honte à ses professeurs universitaires pour avoir formé une telle journaliste… qui n’a même pas osé écrire un seul petit mot sur la grande colère des poètes courageux qui ont osé contrer Bellemare, ce pilier autocrate de la poésie, lors du dernier Festival International de la Poésie de Trois-Rivières payé moyennant l’argent public !  Qu’est devenu bon dieu le journalisme au Québec de nos jours, simple science d’hagiographie ? 

 

Honte au Gouvernement du Québec pour avoir décerné ce Prix Georges-Émile-Lapalme à ce Bellemare führer, qui n’écrit que des subventions… même pas de poèmes !
  Pierre Falardeau
Oui, der Führer « donne corps et âme », mais à la diffusion de la poésie molle, sans feu, sans passion, sans critique !  La poésie n’est quand même pas un commerce !  Or, Bellemare ne cherche qu’à la contrôler, la châtrer, la rendre simple divertissement bourgeois qui ne dérange personne, à l’exception des poètes qui veulent que la poésie soit une épée au service de la démocratie et non pas seulement à celui de Bellemare.  Lors de son Festival, chaque année cet autocrate écrase le débat, pierre angulaire de la démocratie.  

 

Honte au Gouvernement du Québec pour lui avoir décerné ce prix !  Honte aux journalistes qui prônent cet homme d’affaires qui ne cherche qu’à réduire la poésie à une simple marchandise à vendre… à la nouvelle Union Soviétique poutine, par exemple ! 

Comme poète invité en 2001 à son Festival, j’ai été le seul à critiquer ce gros mandarin habillé en poupée d’affaires, ouvertement droit devant sa triste face.  Évidemment, on (LUI) ne m’y invitera plus jamais.  Oui, je m’en souviens… d’un petit cauchemar qui s’appelle Bellemare.
Quand ce texte ne s'affichait pas sur le site Web pour commentaires, j'ai pris contact avec Benoît Munger (bmunger@ledevoir.com).

Il semble que mon commentaire ne s’affiche pas.  Pourquoi?  J’ai bien mis mon mot de passe.  Suis-je sur la liste noire du Devoir?  Ou est-ce que ça prend du temps pour enregistrer?  Merci.
G. Tod

Plusieurs jours plus tard, Munger a expliqué en bon bourgeois bien inséré comme enseignant en communication à l'UQAM et comme président du Syndicat des journalistes de la rédaction du Devoir... le pourquoi de sa censure.  Le censeur a toujours ses bonnes raisons, n'est-ce pas ?!
Le Devoir n'a pas de liste noire. Vous ne pouvez donc pas y être. Nous avons cependant retenu l'un de vos commentaires (au sujet du prix Georges-Émile Lapalme) parce qu'il contenait des attaques personnelles. Traiter quelqu'un de Fürher nous semble excessif compte tenu de la signification de ce terme associé à l'un des plus cruels personnages de l'histoire moderne. Vous avez parfaitement le droit de contester la remise de ce prix, mais un peu de retenue aurait mieux servi votre propos, à notre humble avis. 
Bien à vous
Benoît Munger, Le Devoir

Le suivant c'était ma réponse, et Munger n'a plus jamais répondu:
Cher Monsieur Benoît Munger, coordonnateur (censeur en chef !) du site Web du Devoir,
Merci enfin pour la lumière…  au bout du tunnel de silence !   Or, j'aurais pu facilement éliminer ce mot proscrit de mon commentaire si vous m'aviez contacté plus tôt là-dessus !  C'est donc évident que ce n'était pas seulement ce mot qui vous avez dérangé tant, mais plutôt ma dénonciation de votre cher icône Bellemare.  Ce qui est vraiment honteux, c’est que le mot Führer que j’ai utilisé pour décrire Bellemare vous dérange tellement plus que le fait que Bellemare se comporte comme Führer, censure, déteste la liberté de parole et cherche à écraser tout débat lors de SON festival, bien que le débat soit pierre angulaire de toute démocratie vivante.  

C'est vraiment honteux que les journalistes sont devenus censeurs de nos jours, paladins bien payés par les corrompus piliers de la bourgeoise société. 

Alors, si au Devoir vous n’avez pas de liste noire, vous avez autre chose bien plus néfaste :  la censure d’idées, d’opinions et des faits !  Vous auriez pu publier ma lettre car elle présente un autre côté de la réalité bellemaresque de la poésie. Or, vous préférez évidemment et tristement que cette réalité soit faussée par l’exclusion moyennant la censure.  Même pas un petit mot dans cet article hagiographique vis-à-vis des poètes québécois qui ont eu le courage de rouspéter contre la dictature de Bellemare lors de SON festival lors de la dernière édition.  Quelle honte ! 

C’est triste.  Vous êtes triste.  Si vous êtes ouvert, publiez cette lettre-ci !  Or, vous ne l’êtes pas !  Notre petite correspondance sera publiée dans le prochain numéro du American Dissident et sur le site Web.

En toute évidence, vous avez grand besoin d'étudier le Code déontologique de la Société des journalistes professionnels. 

G. Tod Slone, rédac'chef

L'Autocrate mis au défi :  Contestation au Festival International de la Poésie de Trois-Rivières
En octobre 2007, j’ai reçu un courriel d’un gars de Trois-Rivières qui m’annonce le grand brouhaha au Festival International de Poètes Professionnels Sans Couilles de Trois-Rivières, 2007.   Or, cela fait depuis 2001 que je dénonce Gaston Bellemare et Cie pour son financement de poètes à tête bourgeoise !Pourquoi cela a pris tellement de temps que d’autres le dénoncent itou ? 

Tout de même, honte à tous les poètes trifluviens qui ont refusé et refusent toujours de se mettre debout pour rouspéter contre Bellemare et son interdiction du débat au Festival !  C’est ça la vraie honte bellemaresque et non pas sa dénonciation des Festis Off !  Dire qu’un poète n’est pas poète s’il n’a pas eu ses poèmes acceptés par l’un des corrompues maisons d’éditions est tout à fait insensé.  Un poète n’est pas poète s’il manque le courage de se battre pour la liberté de parole pour tous.

Honte aux poètes trifluviens (eux tous !) qui s’en foutent que leur Cheuf Bellemare ne m’invitera plus jamais à son Festival car j’ai eu ce qu’ils manquent : le courage de le confronter devant le public lors du Festival, 2001.  Ils sont des sans couilles et me dégoûtent tous ! 

La lettre écrite par Lamy est superbe !  Évidemment, lui n’est pas lèche-cul poète trifluvien.  Mais oui, où sont les voix des 150 poètes invités et rémunérés dans tout ce brouhaha ?  Nulle part ?!!  Ou peut-être sont-elles cachées derrière les petites portes chuchotantes et tremblantes ?  Quelle honte !  Ces voix sont tellement plus honteuses qu’un Bellemare qui n’est même pas poète !  Honte au milieu québécois littéraire !  Mais quel imbécile ce Pierre Labrie !  Son article est si tristement borné !  Eh bien, les Trifluviens ont eu leur Duplessis et sa maudite statue en bronze droit devant le Zénob et maintenant ils ont leurs poètes qui fréquentent ce club et ne disent rien sur cette statue.  Et maintenant ils ont leur Bellemare aussi !  Quelque chose cloche non seulement au Danemark, mais également à Trois-Rivières si bourgeois !

Interdire le débat à un festival de poésie est insensé, surtout quand le festival est subventionné par un gouvernement démocratique comme le Festival International de la Poésie de Trois-Rivières.  Or, Bellemare l’a interdit et continue à l’interdire ouvertement !  Et moi, j’ai rouspété comme poète invité contre cet état piteux des choses.  Or, les autres 150 poètes invités s’en foutaient et ont gardé la gueule honteusement fermée.  Quelle honte chez les poètes québécois quand même !  Où étaient (où sont !!?) les Claude Beausoleil, Roger DesRoches, Yves Boisvert, Guy Marchamp, Claudine Bertrand, Réjean Bonenfant, Yves Préfontaine, Paul-Marie Lapointe, Réjean Bonenfant, Tony Tremblay, Denise Brassard, Bernard Pozier, Bruno Roy, et Christine Germain ?

Le débat libre c’est la viande même de la démocratie… et de la poésie itou !